TSUNAMI, un an après...
Pour le Japon ,comme pour le monde entier, le 11 mars 2011 restera gravé dans toutes les mémoires comme le jour où une des plus importantes catastrophes naturelles a frappé l'archipel.
Il est 14h46, la journée était belle. Dans la nuit et la matinée, trois petites secousses d'une magnétude de moins de 5 sur l'échelle de Richter avait fait vibrer les habitants de la région de SENDAI. Mais rien de plus que ce auquel ils sont quotidiennement habitués. D'ailleurs, la dernière avait été ressentie à 7h44... depuis: rien. Chacun vaquait tranquillement à ses occupations sans se douter du danger qui les guettait avant que le cataclisme ne se déclenche. Une énergie considérable, que le glissement contrarié des plaques continentales se croisant au large de SENDAI avait emmagasiné peu à peu allait se libérer soudainement. Les sismographes ont enregistré une magnétude de 9, ce qui constitue une des plus fortes jamais enregistrées dans le monde.
Les oscillations de la croute terrestre ont causé des dégâts considérables dans les villes et villages avoisinants, mais relativement bien amortis par les normes de construction anti-sismiques en vigueur dans le pays.
Quand la terre s'est arrêtée de trembler, tout le monde ici savait que ce n'était là que le début du cataclisme. A une centaine de kilomètres de là, en pleine mer, les modifications de l'écorce terrestre entrainaient les masses d'au colossales dans des ondulations donnant naissance à des vagues gigantesques qui allaient bientôt s'abattres sur les rivages et remonter dans les vallées, emportant tout sur leur passage...
Nous avons tous en mémoire les images terrifiantes de cette apocalypse.
Aujourd'hui, un an a passé. La recherche des survivants a vite fait place à celle des victimes. Puis, le déblaiement des ruines a commencé et la démolition des bâtiments touchés est en voie d'achèvement. Les abords de la centrale de Fukushima sont toujours interdits, contaminés pour des décennies par la radio activité et beaucoup de villages situés en bordure du périmètre de sécurité ne sont habités que par des anciens qui ne craignent plus les effets secondaires des radiations.
La vie continue...
J'ai trouvé sur le net (http://jin115.com/archives/51848310.html) des images montrant des lieux à une année d'intervalle. Même si les apparences semblent avoir fait disparaitre les plus importants dégâts, les séquelles sont toujours visibles...
La photo de cette femme désemparée devant les ruines a fait le tour du monde. Nous la retrouvons un an après avec son petit garçon...
La reconstruction sera longue mais la volonté et le courage ne manquent pas.
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