Troisième partie: de Yamanashi à Matsumoto
Après le séjour à Tokyo et les débauches d'énergie consenties pour grimper Fujisan et parcourir Nokojiriyama, on s'éccorde quelques jours à la montagne.
Objectif: oenologie, gastronomie, ryokan et onsen.
8/08: Vers Matsumoto.
Balade dans les premiers contreforts des alpes japonaises... avec encore des points de vue sur le mont Fuji! en attendant de prendre l'avion à Matsumoto.
Arrivée en soirée à Osaka. On s'installe à Umeda. J'ai une belle vue de mon balcon!
Demain, on visite...
7/08: Yamanashi
On quitte à regrets notre ryokan après un solide petit déjeuner japonais et on se dirige vers une des plus grandes propriétés viticoles de la région.
C'est à 600 mètres d'altitude que la société Suntory a mis en oeuvre tous les moyens pour produire du vin de qualité: choix d'un terroir adaprté, importation de cépages français et américains, plantation et méthodes de vinification inspirées de ce qui se fait de mieux au monde.
Il faut bien reconnaitre que le résultat est plutôt réussi, surtout en blanc.
Leur production de 2012 a obtenu un prix spécial dans un concours... français!
Je l'ai dégusté, il n'est pas mal du tout, à mi chemin entre la puissance olfactive d'un "Montrachet" et la saveurs gustatives d'un "Condrieu"... mais à 10 000 yens la bouteille (environ 80€) je trouve la performance un peu exagérée.
Quand au rouge 2009 qui nous a été présenté comme le fleuron de la production japonaise, je pense qu'il a beaucoup d'avenir dans la production de vinaigre... Je ne lui ai rien trouvé d'intéressant: pas d'odeurs, pas de goût.
Mis en appétit par cet "apéritif", nous avons calé notre estomac avec du soba au sarrasin, spécialité locale dans un sympathique restaurant.
Ensuite, direction "la haute montagne"...
Pour être plus modeste, on a pris la benne d'un téléphérique "ambiance tyrolienne" pour aller à 2200 mètres prendre le frais.
Nous avons suivi un parcours aménagé duquel des sentiers invitent les courageux randonneurs à des balades qui doivent être de toute beauté.
Mais nous ne faisons par partie de ces voyageurs et nous sommes tranquillement redescendus par la benne avant d'aller à la recherche de notre hébergement proche d'un petit lac. Un complexe hôtelier de station de sport d'hiver sans aucun intérêt architectural.
Heureusement, nous y avons bien mangé et dormi comme des bébés après une petite dégustation... de saké!
Bonne nuit!
6/08: Yamanashi.
Quand on descend sur le quai de la gare de Katunumabûdokyo, on arrive sur une autre planète. Des vignes, des collines verdoyantes et un calme qui contrastent complètement avec l'effervescence de la capitale.
On va commencer la journée dégustation par un vigneron local, connaissant bien la France et parlant un peu notre langue.
Autant le dire tout de suite, le Japon ne sera jamais un grand producteur de vin à l'échelle mondiale. Seuls certains blanc de cépage local Koshu offrent de belles perspectives, surtout olfactives car leurs goûts sont parfois surprenants.
Repas traditionnel pris dans une auberge locale. A noter que cette vigne pousse en palissage .
Nuit dans un ryokan... le paradis!
Pêche au cormoran, feu d'artifice... belle soirée.
A demain...
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