SHIRETOKO: cascades et paysages
Première journée de visites de la péninsule de Shiretoko, à l'est de l'île de Hokkaido.
A l'entrée du village de Utoro coule "Oshinkoshin no taki" , une des plus belles cascades du Japon. Ce nom lui fut donné par les anciens "Ainus" et il signifie "le lieu ou grandissent les épicéas"
Egalement appelée "Sobi no taki" (les cascades jumelles) elle est formée de deux cascades séparées par une barre rocheuse. Elles se rejoignent ensuite pour dévaler la pente d'une hauteur de 80 mètres
Sur la route menant à "Shiretoko pass", le col permettant de relier Utoro et Rausu, on s'arrête sur le parking du Shiretoko Nature center, un batiment dans lequel on peut trouver des renseignements sur la parc ainsi qu'un restaurant.
Derrière le centre il faut prendre un petit sentier qui serpente dans les bois.
Après quelques centaines de mètres, les bois font place à une vaste étendue de fougères et de fleurs sauvages qui offre une superbe vue sur les montagnes lointaines.
La fin du sentier mène à un petit belvédère d'où on peut apercevoir la cascade "Furepe no taki" dont les eaux proviennent de la nappe formée par la fonte des neiges car il n'y a pas de rivière à cet endroit.
Nous avons fait cette visite le soir, mais il est préférable de la faire le matin pour éviter le trop fort contraste lumineux.
Furepe pourrait signifier "les larmes de jeune fille" (mon épouse m'a même dit que la fille serait vierge...)
Le petit phare qui sécurise la côte dans cet endroit est accessible par un autre sentier. Pris par le temps, nous n'y sommes pas allés.
Je rajoute une photo prise un autre jour lors d'une sortie en mer sur laquelle on voit les jets jaillissant de la roche.
La route qui traverse le massif montagneux de shiretoko est belle et large. Elle gravit la pente en décrivant de beaux lacets dans la forêt. Il n'est pas rare d'apercevoir des animaux sauvages, mais ce jour là, pas de chance: aucune biche n'a montré ses beaux yeux et le seul renard qui a traversé la route devant nous a disparu dans les hautes herbes avant que je ne me soit saisi de mon appareil photo...
Un grand parking permet de se garer au col.
La temps superbe nous a permis de faire beaucoup de photos de ce paysage grandiose au pied du mont Io.
Dans le lointain on apercevait une des îles Kouriles, archipel occupé par la Russie depuis 1945. Cette occupation par la force est toujours un sujet de discorde entre les deux nations qui n'ont toujours pas signé de traité de paix à la fin de la guerre.
La descente en lacets vers le port de Rausu est plus délicate.
Cette route est fermée en hiver.
Ce petit port de pêche est resté marqué par l'invasion des russes sur les îles toutes proches. C'était jadis leur principal "territoire de pêche" et ils ne peuvent plus s'en approcher.
Pour la petite histoire, c'est dans cette cabane de pêcheur que se trouvait le restaurant Jun no Banya du drama «Kita no Kuni Kara: 2002 Yuigon» (Pays du nord, testament 2002).
Au marché local, nous avons acheté des algues à un prix défiant toute concurrence.
Les "nabe" seront bien parfumés cet hiver...
Si on continue en direction de la pointe, on arrive à un onsen naturel creusé dans les rochers d'une plage. Mais il n'est accessible qu'à marée basse... et la mer étéit haute, donc nous n'y sommes pas allés.
En descendant sur Rausu, j'avais repéré l'emplacement du petit rotenburo 'Kuma no yu" (le bain de l'ours), mais le petit parking en bord de route était complet.
Je n'ai pas eu plus de chance au retour.
Nous avons dîné en bord de mer.
Mon domburi d'oursins était à tomber!
A demain pour de nouvelles aventures!
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