JAPON: LE SOLEIL ROUGE

Passer l'été au Japon donne l'occasion d'assiter à des matsuri. Ce sont des fête traditionnelles, parfois somptueuses comme Gion Matsuri ou Jidai Matsuri à Kyoto où on peut voir des défilées majestueux. D'autres sont dédiés à la danse, comme Awa Odori à Tokushima. Ces manifestations attirent des centaines de milliers de visiteurs.

Mais il existe d'autres formes de matsuri, beaucoup plus modestes, qui ne rassemblent que les gens d'un même quartier. 

A Tokyo, dans mon quartier de shintomicho, proche de Ginza, pendant la journée, la circulation a été interdite au croisement de deux routes, le temps d'installer une petite estrade de bois, le "yagura"... qui allait devenir le point névralgique de la fête, illuminé par les "Shôchins" électriques.

Ici, pas de défilées de chars, de costumes d'époque ni de danses endiablées... C'est l'ocasion de sortir son plus beau yukata pour les jeunes filles, les dames se parent de leur kimono d'été et chacun participe au rassemblement convivial.

Les rues sont bordées de stands de nourriture et de boisson tenus par des habitants du quartier. Chacun peut aller se servir après avoir acheté des tickets de différentes valeurs à une caisse centrale.

La présence d'un photographe gaijin semble avoir été remarquée... et appréciée!

A la nuit tombée, place à la musique et aux danses traditionnelles de "Bon Odori". Les groupes de danseurs se placent autour de l'estrade sur laquelle se trouve un tambour qui bat la cadence de la musique provenant de la sonorisation.

Les danses "bon odori" ont pour but de se rappeler la reconnaissances due aux ancêtres.

Belle soirée dont on reparlera longtemps entre copines...

Pour vous mettre encore plus dans l'ambiance, voici quelques vidéos que j'ai prises ce soir là... 






Même sur une musique un peu plus contemporaine, les gestes et les pas gardent la grâce des traditions...


C'est un des aspects des traditions japonaises qui demeurent vivaces et perdurent encore à notre époque. Soirées ou tout le monde s'amuse et danse ensemble, durant laquelle "l'étranger" que je suis peut facilement se mêler au locaux toujours heureux de voir que d'autres viennent partager leurs fêtes locales.