KUROSHIMA... le cœur et la solitude.
Kuroshima (l'île noire) est une petite île située près de Ishigaki dans l'archipel des Yaeyama, préfecture de Okinawa.
Elle a la particularité d'être globalement en forme de cœur et d'être protégée par un récif de corail.
On s'y rend en 30 minutes par des navettes qui cabotent d'île en île au départ du port de Ishigaki.
Un aller-retour coûte 2150 ¥.
Les premiers départs sont à 7h50, le dernier retour à 17h00.
Sur cette île pratiquement plate sont élevés près de 3000 bovins alors que la population n'est que de 202 personnes. L'élevage est la principale activité de l'île, les qualités gustatives du bœuf de Ishigaki étant très renommées dans tout le Japon.
Que faire sur cette île...
Tout d'abord, louer un vélo, ranger sa montre et prendre le temps de vivre.
Les voyageurs avides de connaissances pourront tout savoir sur la reproduction des tortues en allant visiter le "Sea turtle research center".
Nous avons ensuite pédalé à l'ouest du port en direction de la plus belle plage de Kuroshima: Nishinohama.
J'ai pris un raccourci, hors des sentiers battus...
Par cette belle journée de fin du mois de juillet, il n'y avait que nous à fouler le sable blanc sous un soleil de plomb.
En longeant la côte en direction du sud, on peut découvrir d'autres petites plages toutes aussi merveilleuses que désertes.
Voici l'accès à Nakamoto beach:
Cette journée fut marquée par la présence de la solitude qui nous a accompagnés partout ou nous allions. A croire qu'il n'y avait que nous sur ces rivages sublimes...
Ou presque.
Fenêtre naturelle avec vue sur la mer...
Le village n'est pas aussi touristique que celui de Taketomi,. Ici, pas de charrettes tirées par des boeufs nonchalants.
La pause repas au restaurant Undouya...
Excellent et presque donné.
Après midi promenade...
Entre la vue scénique de Akarasuji, classée comme une des "100 plus belles routes du Japon"; la campagne déserte et des petites criques aussi désertes, nous avons accumulé une importante dose de solitude.
On a quand-même fait une rencontre sympa...
Elle criait: "emmêêêêêêne moi!"
Mais nous l'avons laissée pour veiller sur cette jolie fleur sauvage.
Bien sur que je suis allé plonger dans le récif, mais l'endroit que j'avais choisi ne mérite pas une photo. Je vais finir par devenir exigeant après avoir découvert d'autres fonds extraordinaires.
Ce fut une vraie journée de vacances, passée à ne rien faire dans un petit coin de paradis en forme de coeur... en solitaire.
A bientôt!
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