HIMEJI: Excursion au mont Shoshazan, temple Engyo-ji
Himeji est mondialement connu pour son magnifique château...
Mais il n'y a pas que cela à voir dans cette ville et les japonais ne s'en contentent pas.
A quelques kilomètres au nord du château, au terminus du bus N°8 se trouve le départ du téléphérique du mont Shosha au sommet duquel on peut visiter un des complexes bouddhistes les plus importants du Japon.
C'est en 699 que le moine Shoku Shonin reçut des lumières spirituelles lorsque Monju, le dieu de la sagesse et de l'intellect l'informa que toute personne ayant escaladé cette montagne serait purifiée à la fois en corps et en esprit.
Shoku commença alors la construction du temple Engyo-ji que nous allons visiter aujourd'hui.
Le téléphérique coûte 900 ¥ aller-retour, il permet d'accéder rapidement à la plateforme supérieure tout en jouissant d'une superbe vue.
Ensuite, après s'être acquitté de 500 ¥, on poursuit la montée à droite de la cloche par un petit chemin bordé de statues... ou on paie encore 500 ¥ pour pouvoir prendre une navette.
Nous sommes montés à pieds, la souffrance physique faisant partie des épreuves permettant d'atteindre le nirvana... parait-il.
Une trouée dans la végétation permet de donner un coup d'oeil dans la vallée... avant de reprendre la progression jusqu'à la porte Nio-mon.
Cette porte marque l'entrée du sité, mais il faut encore parcourir plusieurs centaines de mètres avant d'arriver au Mani-den...
Cette construction, dédiée à Avalokitesvara le Bodhisattva de la miséricorde dura plus de 1000 ans avant d'être incendiée en 1921. Le bâtiment que nous voyons aujourd'hui fut reconstruit en 1933.
Il est édifié à flanc de montagne sur d'imposant piliers.
L'intérieur est séparé en deux et la partie sacrée est offerte à la vision uniquement une fois par an, le 18 janvier.
On poursuit ensuite notre progression par un chemin forestier en direction d'un ensemble de trois bâtiments construits en forme de U... Mitsu no dô.
A droite, le Daiko-dô , partie principale du temple servait de lieu d'enseignement.
A gauche, Jogyo-dô était une salle de prière pour les moines qui répétaient leurs sutras indéfiniment pendant des jours. Gakuya, une scène de 18 mètres de long est édifiée au nord du bâtiment. On peut remarque un toit de Kara-hafu, une combinaison de deux formes différentes destinées à symboliser la beauté harmonique.
Jiki-dô, le bâtiment central servait de dortoir aux moines. Un petit musée est aujourd'hui installé au premier étage.
C'est du balcon de ce bâtiment que l'on a les plus belles vues du temple.
Cet endroit a servi de décors naturel à de nombreuses productions cinématographiques, en particulier au film "The last Samouraï". C'est ici que Tom Cruise et Ken Watanabe refaisaient le monde...
Mais le complexe ne se limite pas là, il y a encore plus ancien et spirituel à voir...
On prend un petit chemin derrière Mitsu no dô et après quelques centaines de mètres, on arrive à Kaizan-dô, un temple construit en l'an 1007 par Ensho, le disciple de Shonin, le fondateur du site.
C'est une version réaménagée en 1633 qui est arrivée jusqu'à nous, après une autre reconstruction suite à un incendie en 1288.
Comme quoi, il n'y a pas qu'un château à voir à Himeji...
En redescendant, on peut s'attarder à d'autres visions que l'on n'a pas décelées à l'aller...
Merci et à bientôt!
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